«Soutien à la notion de consentement sexuel dans le code pénal en Suisse», RTS
Près de la moitié des personnes interrogées dans le cadre d’un sondage d’Amnesty International Suisse estiment que la solution du consentement («Seul un oui est un oui ») est celle qui protège le mieux des violences sexuelles. L’enquête a été menée dans le cadre d’une réforme du droit pénal.
Le droit pénal suisse en matière sexuelle est actuellement en cours de révision. C'est dans ce cadre qu'Amnesty International Suisse a présenté mardi les résultats de son enquête "Perception des relations sexuelles et de la violence".
Sur mandat de l'ONG, l'institut gfs.bern a cherché à savoir si la solution du consentement, c'est-à-dire la solution du "oui seulement", ou la solution du refus, c'est-à-dire la solution du "non", protégeait le mieux les personnes contre la violence sexuelle. Un millier de personnes ont été interrogées en ligne.
Pour 45% des personnes interrogées, c’est la solution appelée “Seul un oui est un oui” qui protège le mieux les personnes exposées aux violences sexuelles. La solution “Non c’est non” ne recueille que 27% d’avis positifs, selon le sondage publié mardi.